Pour nos jeunes nageurs, les eaux de la piscine de Radès seront plus agitées que d’habitude. A Bizerte, ils nageront en eaux troubles.
A partir d’aujourd’hui et cinq jours durant, Tunis et Bizerte seront les capitales africaines de la natation. En effet, la compétition se déroule à partir d’aujourd’hui et jusqu’à samedi à la piscine olympique de Radès, tandis que les épreuves de nage libre auront lieu dimanche à Bizerte sur une distance de 5 km. Ce championnat d’Afrique juniors a fait l’objet d’une conférence de presse, tenue avant-hier et lors de laquelle le président de la Fédération tunisienne de natation, Hédi Ben Hassen, a indiqué que «la Tunisie sera représentée par 29 nageurs (15 garçons et 14 filles). Notre objectif principal est de rafler le maximum de médailles dans les différentes spécialités, notamment, les épreuves de longue distance (400, 800 et 1.500m) et finir parmi les premiers au classement général». Et de poursuivre : «Ce genre de compétitions permet de mieux évaluer les aptitudes des nageurs tunisiens et de définir leur positionnement à l’échelle mondiale pour définir les prochaines stratégies en matière de formation et préparer des champions capables de briller lors des grandes compétitions internationales comme l’a déjà fait Oussama Mellouli».
La concurrence sera rude !
Les nageurs tunisiens sont répartis en deux catégories d’âge. La catégorie des 13-14 ans, composée de 12 nageurs, est entraînée par l’ancienne championne d’Afrique, Samia Achour. Les 14-15 ans, qui sont du nombre de 14 nageurs, sont sous la houlette de Mohamed Ali Mosfar.
Consciente de la difficulté de la tâche, vu le niveau très élevé des concurrents, Samia Achour a confiance en ses poulains : « Nos nageurs s’entraînent, certes, dans des conditions difficiles vu le manque de nombre de piscines dans notre pays, mais ils ont un grand potentiel. Ils seront en concurrence rude, notamment avec les Algériens et les Marocains qui disposent dans leurs rangs de nageurs qui s’entraînent en France. Nous serons également farouchement concurrencés par les Sud-Africains aussi, mais je suis confiante en la capacité de mes poulains de créer de belles surprises ».